Les effets dépendent de l’individu et de la dose. Ils varient et vont d’un effet apaisant à légèrement sédatif en passant par l’euphorie ou l’agitation. À fortes doses (100 à 200 mg), la codéine a un effet fortement sédatif.

• Début des effets

Varie en fonction de forme d’administration. Après 15 à 90 minutes (avalé), après env. 10 minutes (sniffé ou par voie rectale), après quelques secondes (injecté, consommation en IV).

• Durée des effets

Sniffée entre 3 et 6 heures, ingérée entre 4 et 12 heures

Nausées, vomissements, vertiges, démangeaisons, sueurs, constipation, sensation de froid, bouche sèche, maux de tête, perte d’appétit, crampes d’estomac, pouls ralenti, troubles du sommeil.

À fortes doses (surdosage ou mélange avec d’autres tranquillisants), d’importants effets secondaires peuvent également apparaître : sentiment d’étourdissement, ralentissement et atténuation de la respiration pouvant aller jusqu’à un arrêt respiratoire, forte somnolence pouvant aller jusqu’à une perte de connaissance, choc pouvant être mortel, troubles visuels.

Risques à long terme

Le développement d’une tolérance est une accoutumance à un opiacé : avec une prise répétée et chronique, ses effets diminuent après un certain temps.

La dépendance s’accompagne de symptômes physiques et psychiques et peut se développer avec une consommation régulière. Les symptômes de sevrages en cas de dépendance peuvent être les suivants : besoin incontrôlable d’opioïdes, états d’anxiété ou d’excitation, nausées, vomissements, diarrhée, troubles du sommeil, écoulement nasal, éternuements.

Après un sevrage des opiacés, la tolérance aux opioïdes disparaît, ce qui signifie que la sensibilité aux opioïdes est la même qu’avant la dépendance. Le risque d’intoxication est particulièrement élevé si la nouvelle dose consommée n’est pas réduite de manière drastique en comparaison aux doses prises avant le sevrage.

Rezeptur: Wie werden Paracetamol-Codein-Zäpfchen hergestellt? (deutsche-apotheker-zeitung.de)

https://compendium.ch/search?q=codein

• Ne consomme pas d’opioïdes avec d’autres tranquillisants, en particulier les substances qui ont un effet inhibiteur sur la respiration : alcool, cannabis, benzodiazépines / somnifères, GHB / GBL, antihistaminiques.
• Commence par une dose faible pour définir la tolérance individuelle : n’augmente pas immédiatement la dose.
• Fais attention si tu mélanges avec des boissons sucrées : le dosage est plus difficile à définir, les effets apparaissent plus vite et sont plus intenses.
• Consommer des opioïdes sous forme d’injection est très risqué, car il est difficile de doser et la tolérance individuelle est difficile à estimer. Les autres formes de consommation sont considérablement plus sûres, surtout en ce qui concerne le risque d’arrêt respiratoire.